Une année à broder

Broder m’empêche de trop penser. Tout converge vers un cerceau, du fil et une aiguille. La musique déferle, le vent tourbillonne, les oiseaux déploient leur vol rythmé, plus rien n’existe.

 Le pouce et l’index pince l’aiguille. Et l’aiguille va et vient dans un charabia que je ne contrôle pas.

 Et l’image surgit.

 Je suis alors un peu sorcière.

 Fils sur canevas blanc. La forme de mon enracinement dans le moment présent.

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Repiquer l’automne