Les lendemains qui chantent dans le bungalow de Patricia Powers et Gilles Hamelin.

Et les voilà qui vivent dans l’après-nous.

Toi. Moi.

Moi. Toi.

Un couplet simple.

Patricia et Gilles ont une nouvelle façon d’exister, en cocon.

Elle dévore les livres, mord dans les projets, explose en émotions. Chaud, il faut chaud!

Il plonge dans ses réflexions, goûte aux subtilités des jams, retourne visiter les classiques, jazz et compagnie. Il n’est jamais seul dans son studio, au sous-sol.

C’est un musicien. Il lui faut du silence pour faire de la musique.

Leur fille, belle vingtaine, est partie vivre sa vie. Il faut bien s’affranchir, refaire d’autres mondes, même si ce n’est qu’à quelques coins de rues d’ici.

À quelle distance vit-elle de son ancien nid? Le temps d’une chanson.

Je les envies…Il me faut jouer un album double au complet pour arriver sur le pas de la porte de ma plus jeune, à Lévis.

Ils ne sont que deux et pourtant ce bungalow est plein de nous. Les amis débarquent, en Zoom ou en vrai. Une demeure modeste qui prend parfois l’allure de l’échangeur Turcot, une entrée par ici, un carrefour d’idées, de mots, de bouts de culture brandis au vent. Regarde comme c’est beau, la prémisse d’une fête, encore une autre.

Toi. Moi.

Moi. Toi.

En une infinie déclinaison.

C’est bien ainsi. Lorsqu’on n’est que deux, on peut laisser traîner la tendresse tant qu’on veut.

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