
Voyage sur pause
Je suis bien ici, privilégiée d’avoir un chalet, une fifth wheel-à-l’arrêt et un minuscule pied-à-terre dans le sous-sol de mon duplex. J’ai créé trois pays. Je migre quand bon me semble, dans ces maisons. Ces maisons où j’aime construire et me reconstruire.

Cauchemar d’une réno de VR vintage
Les vices cachés se sont invités très rapidement pour foutre en l’air notre plan réno grande vitesse. Des infiltrations d’eau à l’arrière du véhicule avait fait pourrir une bonne partie de la structure. Mon époux a démoli table et banquettes et révélé le fragile squelette du VR. Une horreur.

Cinq déménagements et le début d’une nouvelle vie
…le cinquième mouvement, touchant : la nouvelle vie de mon bébé Méika. Premier bail, virage solo, les deux mains sur le volant, fière d’être aux commandes. Pas encore de lassitude, juste un élan intrépide et rafraîchissant pour honorer le début de sa vingtaine.

Leçon de déco : moins c’est mieux
« L'élément le plus luxueux est un joli lit avec de simples et beaux draps. »
Andre Léon Talley

Remède pour une accro du shopping
Nous avons décapité une à une les shed/remise/shack qui avaient été semées sur le terrain autour du chalet. Il y en avait trois, pour être exact. De l’ouvrage qui produit une montagne de junk et une flopée d’idées. Je lance les concepts et mon vieil époux traduit le flash avec quelques coups de skillsaw. Nos transformations sont uniques, un peu wack, mais s’intègrent au paysage. C’est comme des cœurs qui se remettent à battre.

Le pouvoir du Plywood
Nous avons décapité une à une les shed/remise/shack qui avaient été semées sur le terrain autour du chalet. Il y en avait trois, pour être exact. De l’ouvrage qui produit une montagne de junk et une flopée d’idées. Je lance les concepts et mon vieil époux traduit le flash avec quelques coups de skillsaw. Nos transformations sont uniques, un peu wack, mais s’intègrent au paysage. C’est comme des cœurs qui se remettent à battre.

Virage minimaliste
Nous allons construire une grosse mini sur un terrain grand comme un mouchoir, côté forêt. Nous mettrons notre appartement en ville à louer. Et le chalet côté lac? Notre cabane rustique va rester telle quelle, avec son plancher en plywood et sa douche bâtie dehors, en bois de grange. Le chalet va devenir un héritage pratique pour nos trois grands enfants. Pas besoin de crever pour laisser un petit bout de nous. Mi casa es su casa, mes chéris

Voyager dans un quatre et demi
J’ai acheté un gros gallon de rose décadent. J’ai peint un mur de la maison et j’ai immédiatement senti l’effet incandescent des pigments. Cette couleur m’a rappelé un café d’Ubud où je trainais pendant des heures en buvant des lattés et en mangeant des toasts aux avocats.

Le nouvel ordre dans la maison
Vrai que la loi de l’évitement s’impose bien malgré nous. C’est normal! Nous devons réapprendre à faire une promenade en adoptant une nouvelle perspective : l’horizon recule, l’espace se multiplie. Comme s’il y avait une vingt-cinquième heure, tous les jours. Bonheur ou fatalité?

Survivre à l’ennui mortel
Sombrer dans l’ennui? L’ennui me fait oublier, c’est vrai, mais l’ennui me tue. Je n’en peux plus du détournement de ma conscience devant mon écran de télé ou les réseaux sociaux. Je n’en peux plus d’être fatiguée de me coucher fatiguée.

Maison propre, esprit net
Une génération s’effondre et je n’y peux rien. Ou si peu. L'héroïsme s'exprime modestement, dans ma maison. Armée d'un plumeau, je m'active dans un ménage printanier qui risque de s'étirer jusqu'en septembre.
Faut pas lâcher.

La nécessaire tyrannie des listes
J’organise le confinement en jetant sur papier une énumération de choses à faire, de promesses à tenir et de projets à démarrer. C’est une question d’équilibre mental car l’oisiveté m’affole au plus haut point.

La thérapie du ménage du printemps
L’organisation allait bon train : pile à donner, pile à classer et en dernier recours, pile à jeter.
Jusqu’à ce que je trébuche sur boîte renfermant les reliques: photos, correspondance, découpures de journaux, album de finissants. L’ultime piège à con où je m’enfonce dans un dédale de souvenirs figés.

La petite marche de santé
Cette petite marche de santé n’a rien d’anodin, elle s’inscrit dans un équilibre fragile, où les repaires s’effacent aussi vite que le souvenir de nos étreintes.

Ma cabane dans les bois
J’ai opté pour le déni quant à l’ampleur du chantier qui se pointait. Mon amoureux, lui aussi attiré par l’appât d’une telle aubaine, a tout de même poussé quelques grands soupirs.

La dérive du déconfinement
En ces temps de confinement, c’est facile de se donner une routine quotidienne, un petit "remontant" à 17 heures. C’est okay. Jusqu'à ce que ça ne soit plus okay...

Une maison, comme l’île de Robinson
Ce soir, j’ai (…) l’impression que cet intérieur est une destination étrangère.